A la recherche du Bencao Shiyi

A la recherche du Bencao Shiyi

5 juillet 2008

Voila je quitte mon gite

pour me rendre a l aeroport.

10h30 le Boeing 737-500 Jet s arrache du tarmac tel un aigle geant soulevant sa proie, il plane au-dessus de l etang de Berre avant de prendre de l altitude. Apres quelques instants  de turbulences nous approchons de Francfurt. L oseau yoyote avant de griffer ardemment le sol. C est un atterissage assez violent mais sans douleur. Il est 12h10 la correspondance pour HKG n est qu a 17h45. Je parcours les longs couloirs de l aeroport guidee par les nombreuses enseignes et en passant par plusieurs controles avant de trouver a me restaurer. Je m installe au Cosi Asiate et pour me mettre a l heur du vent de l ouest je commande un wok chicken (excellent). Tandis que je savoure mon chicken, la polizei debarque, non ce n est pas pour moi, mais pour un jeune anglais completement fait sur toute les coutures par l alcool...refusant de payer. Sincerement il ne sait pas trop ce qui lui arrive... Mon repas termine je reprends le chemin du terminal C en repassant par le controle et la fouille. Sur mon chemin je rencontre un endroit calme avec des chaises longues, j en profite et je tombe dans les tenebres du sommeil 20 minutes. Il est temps de rejoindre la porte C15 (non ce n est pas la derniere de chez Citroen). Il me reste encore deux heures a attendre. Je me desaltere avec une biere et je continue a l eau car j ai tres soif. C est tres calme. Des personnes vont , viennent, d autres, allongees sur 3-4 sieges dorment, d autres encore sont scotchees sur leur computeur portable... Au bar ou je suis installee, la barwoman s affaire dans des gestes calmes et controles a envelopper des couverts dans des serviettes, a servir un couple, en transit, completement affames. Il est 16h, je trouve que le temps s ecoule avec douceur. Au-dessus de ma tete des hauts-parleurs transpire une musique accoustique new-age. Derriere les vitres s amasse une foule, un avion vient d arriver de je ne sais quelle destination. La salle d embarquement C15 commence a se remplir et il y a plus de bruit. Je m isole quelques minutes pour pratiquer mon jogging spirituel.

17h45 je suis dan l avion, la place que l on ma attribue me convient, je n ai personne devant. L avion est un dupleix et comme des fourmis on embarque par centaines. 18h 15 l avion commence majestueusement a se tremousser en foulant le tarmac. Il s arrete. Les reacteurs grondent, je sens des vibrations sous mes pieds. Il parcours plusieurs metres avant de se positionner. Toute l energie et la puissance augmentent, les reacteurs s emballent grondent plus fort encore, tout tremble, mon corps vibre. Et le voila s arrachant dans les airs , le grand oiseau deploie ses ailes dorees  sous le soleil encore tres lumineux, il continue son ascension. Deja une heure que nous planons et les hotesses nous offrent l appero. J ai hesite entre ... et entre..., finalement j ai opte pour un jus de tomate. Dans mon casque  j entends Polnaref je suis sur une station de chansons francaises qui tourne en boucle... Il est 21h 30 chez nous (1h30 heure locale de notre destination) 20h00 nous dinons, je remets ca avec wok chicken etc. La nuit est tombee tandis que notre Albatros survole les pays de l Est. Je deguste un the au jasmin tout en parcourant un abrege de la medecine et pharmacologie chinoises de FU WEIKANG dont je partagerai  quelques extraits avec vous. J ai le sentiment que la saison 2 Kunming va etre riche d enseignement. 22h20 (4h20 heure locale) les lumieres viennent de s eteindre, certains continuent  de dialoguer, d autres ont deja pris la clef des songes. Je parcours une derniere fois le guide du routard pour rechercher un hotel a mon arrivee. Quelle aventure... J ai l impression que nous faisons du surplace alors que nous planons a 920 kms/h.

Je vais me coucher a demain

bambou



06/07/2008
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