A la recherche du Bencao Shiyi

A la recherche du Bencao Shiyi

1er aout

Ni hao Peng You,

Apres une soiree orageuse, le soleil est revenu... mais la mousson ne nous epargne pas. Je viens vous conter la suite et la fin de  Shen nong....

....Comme il a goute des herbes dans une montagne, il alla gouter d autres dans une autre montagne. tout en parcourant toutes les montagnes et toutes les chaines alentour....  fin de la troisieme partie.

Un sac d herbes medicinale sur le dos, Shen nong marchait sur un terrain plat ou la vegetation etait deja jaunie. Des oiseaux picoraient les grains sur une vaste etendue d herbes mortes. Shen nong cueillit egalement des grains et les avala : il n eut mal nulle part, au contraire, il eut le ventre moins creux qu avant. Shen nong ramassa joyeusement ces graines et les fit cultiver par le peuple. Ce furent des cereales qu on appelait plus tard ble, le paddy, le riz et le sorgo.

Le Sorgho

Le Sorgho rouge

Le Paddy riz

Le soleil etait brulant. Il etait midi. Le Shen nong goutait toujours les plantes medicinales dans les champs deserts, en portant le sac d herbes medicinales sur le dos. Il vit une herbe tres mignone avec de petites fleurs rouges. Mais elle avait aussi de petites epines dures sur les feuilles, ce qui la rendait difficile a manger. Alors Shen nong arracha la racine de l herbe, en eplucha la peau rouge terreuse, et vit a l interieur la tige jaune (Jing). Il gouta la tige sucre. Il n eut aucune mauvaise reaction. D ailleurs, la sensation epicee suscitee par la brulure du soleil s attenua,et il n avait plus de brulures dans la gorge. Shen nong qui avait faim et soif, cueillait allegrement beaucoup de racines d herbes et en machait. Mais un peu plus tard, a son etonnement, il eut le nez qui saignait. Shen nong reflechit et comprit : manger une petite quantite de cette herbe permet de guerrir, mais en grande quantite provoquera de mauvaises reactions. De retour, il presenta cette herbe a son peuple, et la nomma Herbe sucree.

Un jour ou Shen nong cherchait des plantes nmedicinales dans les montagnes desertes et les forets profondes, il fut encercle par des serpents venimeux. Les serpents s attaquerent a Shen nong et voulaient le tuer. Face a ces serpents superieur en nombre, Shen nong tomba par terre, vaincu, plein de blessure, saignant comme un boeuf, et gonflant de partout. Tordu de douleurs, il s ecria : Reine-mere d occident, sauves moi. La reine mere entendit ses cris, envoya tout de suite son Oiseau vert. L Oseau vert tenait en son bec une pilule d intoxication divine, tournoyait dans le ciel et trouva finalement Shen nong qui etait dans un bois. L Oseau vert fit manger la pilule divine  Shen nong, celui-ci reprit conaissance. Sa mission accomplie, l Oiseau vert rentra, traversait le ciel en fendant les nuages et la bnrume. Shen nong le remercia a haute voix, avec beaucoup de gratitudes. Des que Shen nong ouvrit la bouche, la plilule divine tomba par terre, poussa avant de devenir une herbe verte, sur laquelle poussait une perle rouge. Shen nong la regarda de plus pres : la perle fut semblable a la pilule divine. Il gouta et n eut mal nulle part. Alors il nomma cette herbe medicinale une Perle a la Tete, qui deviendrait l Herbe de Longevite.

Ainsi Shen nong sortait-il tous les jours pour gouter les herbes. Sous la direction et avec l aide de Shen nong les hommes commencerent a pouvoir distinguer les caracteristiaques de nombreuses plantes.

 Par les gout, Shen nong parvint a trouver 365 herbes medicales. Il acheva le livre Classique des matieres medicinales de Shen nong, demanda a ses sujets de l amener chez eux pour soigner les gens. Les herbes medicinales decrites dans le livre etaient reellement tres efficaces et guerrissaient beaucoup de malades. Shen nong decouvrit d ailleurs qu il etait difficile de conserver longtemps les herbes medicinales, car elle pourrissaient vite.

Il faisait donc secher les herbes avant leur conservation. Ainsi, il etait possible de prendre des herbes medicinales pendant les quatre saisons de l annee.

Un jour, Shen nong arriva sur une falaise tres elevee, ou poussait une herbe avec de petites fleurs jaunes. Apres l avoir avale, Shen nong fut pris d une douleur au ventre. Il sentait que son intestin se brisait en morceaux et pourrissait. En souffrant d une douleur aigue, et epuisant sa derniere force, avant de pousser son dernier soupir, Shen nong avertit les hommes : Cette herbe est extremement venimeuse> ne la mangez surtout pas. Retenez ca par coeur.

Mommons la Herbe a Briser l intestin, il faut avertir les descendants... Shen nong mourut. Le peuple pleurait tristement de l avoir perdu. Mais il reste toujours vivant dans leur esprit. Shen nong fut-il vraiment un homme tout puissant et capable de tout ? La reponse est evidemment negative. Supposons qu un homme ait ingurgite en un seul jour une centaine de plantes dont soixante dix toxiques comment aurait-il pu se maintenir en vie ? Il aurait suffi en realite de sept plantes toxiques pour le condamner... Nous constratons ainsi que cet homme qui goute cent plantes sauvages ne peut representer que l ensemble des Chinois de l Antiquite quio, par leur longue pratique, firent naitre la Medcine et la Pharmacologie chinoise.

Voila la fin du conte de Shen nong goute les herbes.

Actuellement dans toutes les pharmacie on vent differentes plantes : pour faire circuler, pour maigrir, pour le foi, pour evacuer par le bas ou par le haut, pour ci pour ca.... Attention je vous conseille de voir un bon therapeute de Medecine Traditionnelle Chinoise qui pratique la pharmacopee, il procedera a un diagnostique et vous conseillera sur une prescription de plantes.

J espere que ce conte vous a plu

Bien,  Peng You,  je reviendrai vers vous tres rapidement, je dois aller travailler.

Bises a tous

Bambou



01/08/2008
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